L’ancien président des États-Unis a été diagnostiqué d’une forme « agressive » d’un cancer de la prostate, ont annoncé ses services. La nouvelle est intervenu peu avant la parution d’un livre-enquête relatant comment l’entourage de Joe Biden s’est efforcé de dissimuler son déclin cognitif.

Quelques mois après son départ de la maison blanche, l’ancien président américain a été diagnostiqué d’une forme « agressive » d’un cancer de la prostate.
Le 46ème président d’alors souffre d’une forme « agressive » d’un cancer de la prostate et « étudie actuellement les options thérapeutiques », ont indiqué ses services, précisant que le démocrate de 82 ans présentait une « métastase à l’os ».
« Bien que cela représente une forme plus agressive de la maladie, le cancer semble être hormonodépendant, ce qui permet une gestion effective » précise toujours la source. Les cancers hormonodépendants de la prostate, comme celui qui touche Joe Biden, ont quant à eux besoin d’androgène – une hormone masculine – pour se propager, et cessent de croître lorsque celle-ci est absente, explique l’Institut national du cancer aux États-Unis. « Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins », précise la source. Son cancer est de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d’agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu’à 10.
Le cancer de la prostate est le plus courant chez les hommes et représente 15 % de l’ensemble des cancers masculins. La prostate est une glande masculine dont la fonction principale est de produire un liquide qui entre dans la composition du sperme.
Barack Obama, Donald Trump et Kamala Harris se sont dits attristés par cette annonce.
Joe Biden a quitté la Maison Blanche en janvier après avoir renoncé à l’été 2024 à se présenter à sa réélection.