Allocution de Luc Lecuit, adjoint au Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal
Mesdames et Messieurs les représentants des ministères et agences du Sénégal
Mesdames et Messieurs les représentants du corps diplomatique et des partenaires techniques et financiers du Sénégal
Mesdames et Messieurs les représentants du secteur privé, du corps de presse et de la société civile
Chers collègues,
Je suis très heureux aujourd’hui de présider au lancement du RAPPORT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE AU SÉNÉGAL intitulé << Pour une croissance durable et résiliente : Renforcer les écosystèmes entrepreneuriaux suite à la pandémie >>.
La Banque Mondiale produit ce type d’analyses à une fréquence annuelle dans le but de les partager avec des audiences comme celles-ci. Ces analyses constituent habituellement en 02 parties : une première partie standard qui présente les données, les tendances et les projections les plus récentes sur des sujets macroéconomiques brûlants, comme la croissance, l’inflation, l’investissement la dépense de l’Etat, ses revenus, sa dette, etc. ; et une deuxième partie thématique consacrée à un secteur économique particulier, qui varie d’un rapport à l’autre.
Le thème millésime 2022 sur la situation économique porte sur l’entreprenariat, et plus particulièrement sur la manière de renforcer l’écosystème entrepreneurial pour soutenir la reprise économique, en optimisant la contribution du secteur privé à la croissance.
Le chapitre passe en revue l’impact de la Covid-19 sur l’écosystème entrepreneurial du Sénégal et se penche sur façon de renforcer les liens géographiques, sectoriels et verticaux entre les entrepreneurs afin de maximiser leur contribution à la croissance économique à moyen terme.
J’espère que ces analyses serviront à alimenter un riche débat et qu’elles seront surtout utiles à nos interlocuteurs du gouvernement dans leur mission de conception de politiques publiques en matière de productivité et compétitivité des entreprises.
Je tiens aussi à préciser que ce type d’analyses débouche souvent sur des opérations concrètes d’appui aux économies des pays que nous servons.
Ce fut le cas ici, lorsque nos évaluations des capacités technologiques du Sénégal et du potentiel des technologies, en particulier numériques, pour doper la productivité et la croissance du secteur privé, ainsi que les recommandations qui en ont découlé, ont alimenté une opération de la Banque mondiale.
Cette opération – le programme ETER, Emploi, Transformation économique et Relance – est destinée à appuyer le Programme d’Accélération de la Compétitivité et de l’Emploi, issu d’un Plan d’Action – Ajustée et Accélérée à la suite de la crise de la Covid-19 – le fameux PAP-2A, et faisant partie intégrante du Plan Sénégal Émergent (PSE).
Ce programme est coordonné par le MEPC et implique un ensemble d’agences clés telles que le FONSIS, le FONGIP et l’ADEPME, que nous sommes ravi de compter parmi nous aujourd’hui.
Je vous remercie de votre présence, et passe la parole aux auteurs du rapport.