
Sous le hangar d’un institut de formation de la place des étudiants assis tranquillement, attendant leur prochain cours.
Parmi eux, D. Diop, 24 ans, étudiante en 3ème année qui s’apprête dans quelques jours à faire sa soutenance de mémoire. Mais, en dehors de l’excitation à l’idée d’obtenir son diplôme qui l’anime, on lit sur son visage une certaine inquiétude. « Je ne sais pas si après la licence, des opportunités s’ouvriront à moi. On peut réussir tout comme on peut chômer », avoue-t-elle.
Comme elle beaucoup d’autres étudiants sont dans la même situation. Les écoles privées de formation professionnelle ont, au fil du temps, marqué leur présence sur le territoire national. Tous les ans, des milliers de bacheliers y entrent et le même nombre en sort diplôme en poche. Néanmoins, peu d’entre eux parviennent à décrocher leur 1er emploi après la formation.