« La Journée internationale de la femme puise ses origines dans des manifestations de femmes du début du 20e siècle, réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les sexes », nous apprend l’institution sur le site de l’Unesco .

En 1816, Schmaltz, gouverneur du Sénégal et Amar Fatim Mborso, barack du Waalo successeur de Kouly Mbabba, signent un traité agricole au profit de la France. Les propriétaires terriens, appelés « diambours » s’opposent à cet accord qui leur spolie de leurs biens et vont en 1819, chercher chez Elimane Boubacar Kane, chef de la province de Dimat, une solution à leur revendication.
Les nombreuses démarches de conciliation comme les correspondances adressées au Brack ne trouvant qu’une fin de non recevoir du roi du Waalo, Elimane Boubacar Kane décide en concertation avec le Damel du Cayor (Birom Fatim Thioub), l’émir du Trarza (Amar Ould Moctar) et l’émir du Brakna, de mettre sur pied la première coalition anticolonialiste de la sous région.
Le 5 mars 1820, Nder la capitale est attaquée et en flammes avec le soutien du vaillant peuple du Waalo. Le Brack Yerim Mbagnick fini par se réfugier à Saint-louis, vers où la coalition tente une percée pour déloger « Borom Ndar ». Elle est arrêtée par un détachement français lourdement armé venu sauver le pouvoir de Yerim Mbagnick.
Dans ce contexte de tensions entrenues par la France coloniale entre les États voisins, une fraction de l’armée du Dimat en bivouac à Dialo-Waali est attaquée nuitement le 24 avril 1820, à six kilomètres à l’Est de Dagana.
Karas Elimane Boubacar est tué avec ses généraux dont les frères Sadio Haw Ba, Ameth Demba Guèye et Diaalo Demba Guèye ainsi qu’une vingtaine de leurs compagnons.
Feu Pr. Saidou Kane a immortalisé cette tragédie dans son poème « Dialo-Waali » que Baba Maal a repris dans une chanson restée célèbre dans le Fouta.