Il s’agit de la 6ème finale de Ligue des champions pour l’Inter Milan, auréolé de trois titres, jusqu’alors. Son dernier succès dans la compétition, le dernier pour un club italien d’ailleurs, remonte à 2010, et une victoire contre le Bayern Munich (2-0).
En demi-finales retour de la Ligue des champions ce mardi soir, l’Inter a confirmé son succès du match aller (2-0) en battant l’AC Milan (1-0). Elle affrontera le vainqueur de Manchester City-Real Madrid (1-1 à l’aller), qui se rencontrent ce mercredi.
Sans surprise, même si l’AC Milan a fait illusion lors de la première période, l’Inter Milan s’est qualifiée pour la finale de la Ligue des champions, qui aura lieu le 10 juin, à Istanbul, en l’emportant à nouveau (1-0), après l’option prise au match aller (2-0). Elle affrontera, en finale, le vainqueur de Manchester City-Real Madrid ce mercredi soir.
Il s’agit de la 8e victoire d’affilée (toutes compétitions confondues) des hommes de Simone Inzaghi, qui se sont montrés bien plus costauds et efficaces que leurs voisins. Ces derniers ont échoué pour la troisième fois à se qualifier dans un derby lombard, en C1, après 2003 (déjà en demi-finales) et 2005 (quarts).
Comme une réplique inversée du match aller, ce sont les Rossoneri qui ont asphyxié les Nerazzurri d’entrée. Et qui se sont, logiquement, créés les meilleures occasions. Après une surpuissante frappe de Theo Hernandez, non cadrée (5e), et une mauvaise sortie d’André Onana qui a failli profiter à Olivier Giroud, de la tête (10e), Brahim Diaz a gâché le superbe travail de Sandro Tonali, en écrasant sa reprise, idéalement placé (11e).
Puis c’est Leao, forfait à l’aller (cuisse), qui a débordé Matteo Darmian et Francesco Acerbi, mais le Portugais a trop croisé (38e). Les Intéristes, attentistes, se sont longtemps contentés de tentatives un peu lointaines, que ni Nicolo Barella (7e) ni Henrikh Mkhitaryan (23e) n’ont réussi à cadrer, l’international arménien devant ensuite céder sa place à Marcelo Brozovic, sur blessure (44e).
La seconde période a été plus équilibrée, mais nettement moins palpitante, car plus heurtée. Il a finalement fallu patienter jusqu’à la 74e minute et le but de Lautaro Martinez, décalé par Romelu Lukaku (74e), pour voir le stade Giuseppe-Meazza exploser. Face à des Rossoneri complètement impuissants, à limage de Leao ou d’Olivier Giroud, les Nerazzurri ont même manqué de peu de signer le même score qu’à l’aller, mais le lob de Lautaro Martinez (78e) et la tir à angle fermé de Lukaku (90e + 2) ont été repoussés par Mike Maignan. L’Inter Milan peut désormais rêver d’un 4e titre en C1.
Si ses statistiques sur cette édition de la Ligue des champions sont loin d’être exceptionnelles, avec seulement 2 buts en 11 matches jusqu’alors (3 passes décisives), le capitaine de l’Inter a toujours montré l’exemple, bataillant à la pointe de l’attaque, laissant Edin Dzeko le plus souvent décrocher. Peu servi dans de bonnes conditions, le champion du monde argentin a glissé sur sa tentative, en première période (41e). Mais, à l’affût de la moindre opportunité, il n’a pas laissé passer l’offrande de Lukaku pour tromper du gauche un Mike Maignan, pas impérial sur son petit côté (74e). Il a même pu rêver d’un doublé (78e). Il va, maintenant, le rêver pour la finale.
